… » Il n’ y a pas de chemin vers l’amour, l’amour EST le chemin »
M.Gandhi
Entre dans la brume
Comme le serpent sous la pierre
Ouvre la fenêtre de nuit
Le chat pose sa tête sur le livre de Ma
Une patte pour saisir le rêve
L’oreille dressée entend
L’inaudible chant de la cigale endormie
La lumière devient rose
Il s’assoupit
à propos du silence
Le réveil pointe le doigt
Sur le silence de la nuit
Il arrive que plus rien
Soit encore trop
Le Silence a croisé les doigts
Devant un torrent de paroles
Ça monte vers le ciel,
Immobile et silencieux
Chanter le Silence
Sur une danse immobile
La glace fige la pensée
L’arbre réclame son dû
Les feuilles sur le sol
Attendent sagement
Le ciel est plombé par le silence
Marcher sur un nuage de glace
La légèreté du silence blanc
Courir en rêvant
La forêt est nue
Tout le monde dort
Monsieur Printemps est tapi sous la glace
Le mandala du monde
Une toupie chancelante
L’or se dépose lentement
Sur les feuilles
Les cheveux blanchissent
Shiva détruit pour créer
Un souffle naît de la lumière
Le monde est sorti du front de Shiva
Pour la septième fois
Une giclée de feu purifiante
La fatigue du monde à tes pieds
Une ville imaginaire immolée
La fenêtre du cœur ouverte
Le chant des oiseaux pétille
Enveloppée dans un regard
Un amour qui vient d’ailleurs
Dos à dos, face à face
Le silence étreint la nuit
Un reflet incertain
Les bras des arbres se croisent
Dans la brume
Le chant du ciel ondule
Dans les branches
Sublime mystère de l’automne
Dans la forêt fidèle
A la nuit naissante les feuilles se taisent
La fumée chante
Solitude de la nature
Un hiver déserté
L’Amour tapis sous la pierre
Marchant sur l’ombre
D’un envol d’hirondelles
La brume embrasse le rocher
Le Feu sous la glace
Un chant puissant s’étire
Hors de la Terre-Mère
L’oreille dressée entend
L’inaudible chant de la cigale endormie
La lumière devient rose
Il s’assoupit
à propos du silence…
Le réveil pointe le doigt
Sur le silence de la nuit
Il arrive que plus rien
Soit encore trop
Le Silence a croisé les doigts
Devant un torrent de paroles
Ça monte vers le ciel,
Immobile et silencieux
Chanter le Silence
Sur une danse immobile
La glace fige la pensée
L’arbre réclame son dû
Les feuilles sur le sol
Attendent sagement
Le ciel est plombé par le silence
Marcher sur un nuage de glace
La légèreté du silence blanc
Courir en rêvant
La forêt est nue
Tout le monde dort
Monsieur Printemps est tapi sous la glace
Le mandala du monde
Une toupie chancelante
L’or se dépose lentement
Sur les feuilles
Les cheveux blanchissent
Shiva détruit pour créer
Un souffle naît de la lumière
Le monde est sorti du front de Shiva
Pour la septième fois
Une giclée de feu purifiante
La fatigue du monde à tes pieds
Une ville imaginaire immolée
La fenêtre du cœur ouverte
Le chant des oiseaux pétille
Enveloppée dans un regard
Un amour qui vient d’ailleurs
Dos à dos, face à face
Le silence étreint la nuit
Un reflet incertain
Courir après les choses, non…
lâcher les ballons, les regarder
S’en aller au-dessus du toit des chimères